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Le projet propose de concentrer les efforts d'amélioration de l'habitat et de hacking sur un ou deux territoires récemment abandonnés par l'Aigle de Bonelli en Alava, en maintenant l'effort sur chaque territoire pendant au moins 3-4 ans : période minimale nécessaire pour pouvoir vérifier le retour philopatrique des aiglons libérés. Le site ne sera changé qu'en cas de récupération du territoire ou de difficultés imprévues. A défaut, l'effort de libération sera maintenu jusqu'à arriver à la recolonisation du territoire sélectionné et ainsi successivement jusqu'à la finalisation du programme.
Une sélection des lieux a priori les plus appropriés a été effectuée pour réaliser la première expérience de hacking en 2015. On a pesé le pour et le contre des différents sites envisagés et correspondant à d'anciens territoires abandonnés par l'Aigle de Bonelli pour réaliser une évaluation plus exhaustive pendant le reste de l'année 2014 et choisir le lieu définitif le plus adéquat pour pouvoir développer avec succès la première étape (hacking des aiglons élevés en captivité) mais surtout pour pouvoir atteindre le but final du projet, qui n'est autre que la récupération des territoires de l'Aigle de Bonelli sur notre territoire historique.
6 sites appropriés ont d'abord été choisis pour renforcer la population d'Aigles de Bonelli en Alava. Ces sites sont des territoires historiques d'Aigles de Bonelli en Navarre occupés par cette espèce jusqu'à des dates relativement récentes. Au sein de ces sites, pendant les deux dernières décennies, on a détecté des individus territorialisés ou des individus errants, et ces sites pourraient également héberger des couples reproducteurs ou au moins garantir le succès de la réintroduction.
Chaque site a été évalué en prenant en compte la présence préalable de l'espèce comme reproductrice, la date approximative d'abandon, l'observation réitérée d'individus dans le processus de recolonisation du territoire, l'absence de risques d'accidents et/ou déprédation, les faibles perturbations humaines dans la région ou la possibilité de les atténuer, la conservation de l'habitat méditerranéen semi-boisé, le relief favorable du site pour la protection des volées d'aiglons et le niveau de protection de l'espace à échelle régiDans la liste des lieux évalués, ont été écartés (indépendamment de leur note finale) :onale et/ou européenne.
Pour le processus final de sélection, on vérifiera l'abondance de proies potentielles pour l'espèce, la conscientisation et la disposition des entités locales quant à la mise en marche du programme, la collaboration des terrains de chasse avec le projet, les installations électriques, la distance avec les parcs éoliens, les zones de nidification d'espèces prédatrices et concurrentes et le potentiel d'habitats favorables à la présence de l'espèce.
ZPS de Valderejo- Sierra de Árcena ES0000245
Superficie: 6 676 000 ha
Coïncide avec LIC ES2110001 Valderejo y ES2110002 Sobrón.
ZPS Sierras Meridionales de Álava ES0000246
Superficie: 16 410 000 ha
Coïncide avec LIC ES2110018 Sierra Cantabria y ES2110020 Río Ega-Berrón.
ZPS IZKI ES2110019
Coïncide avec le LIC ES2110019 du même nom.
Superficie: 9 000 ha
Publique (Montes de UP) 8 644 ha.
Privée 361 ha.
En 2010, des évaluations de plusieurs emplacements à des fin de libération à partir de 2011 ont été réalisées comme faisant partie de la phase préparatoire du Plan de Réintroduction de l'Aigle de Bonelli à Majorque.
Les critères de sélection utilisés dans cette étude se sont révélés adéquats, étant donné le succès des libérations expérimentales effectuées en 2011, 2012 et 2013.
L'adéquation de 30 localités de la Sierra de Tramuntana et de la Sierra de Levante a été évaluée à partir de la liste des propriétés publiques (de l'Etat, du Gouvernement des Îles Baléares, du Conseil Insulaire de Majorque et des mairies) à laquelle se sont ajoutées les propriétés privées estimées favorables. La méthodologie est basée sur deux phases.
PHASE 1. Classement selon 11 éléments. Une évaluation des propriétés se rapprochant le plus des conditions nécessaires à la libération des aiglons au moyen du hacking ou à la libération de ceux qui commencent à voler au moyen de cages d’acclimatation a été effectuée, en attribuant une note de 1 à 0 (plus ou moins adéquat) selon les 11 éléments suivants :
Dans la liste des lieux évalués, ont été écartés (indépendamment de leur note finale) :
L'étude réalisée confirme qu'en 2014 les libérations d'aiglons grâce au hacking à Majorque peuvent être réalisées à xxxx, où des installations et un système sont déjà sur pied et où aucun couple territorial n'est établi au jour d'aujourd'hui.
La cage d'acclimatation pour libérer les oiseaux capables de voler sera installée en mars 2014 sur la propriété publique de xxxx.
Pour les prochaines années, et comme prévu dans le projet LIFE BONELLI, le bilan sera fait dans ces localités afin de constater si un couple s'est installé dans les environs. Si tel est le cas, des visites seront réalisées aux emplacements identifiés comme adéquats par cette étude, afin de localiser les emplacements alternatifs tant pour le hacking que pour les cages d'acclimatation.
Face à la possibilité de libérations d'Aigles de Bonelli dans la Communauté de Madrid en 2008 et 2009, des études de viabilité (FICAS pour les libérations pilotes de 2010-2013) ont été réalisées. La présente étude regroupe l'information desdits travaux avec une actualisation nécessaire des divers champs à étudier.
Suite aux résultats des libérations pilotes (xxxx) il serait possible de dire que le lieu de libération est adéquat étant donné que la majorité des individus libérés en phase pilote ont dépassé la période de dépendance.
La Communauté de Madrid compte deux couples reproducteurs sur son territoire et deux autres couples partagés avec une autre Communauté (Castilla-La Mancha). En 2013 aucun des deux couples présents n'ont mené d'aiglons à terme, cependant les couples partagés avec la Communauté contiguë l'ont fait.
Il est intéressant de remarquer les récentes visites d'individus de cette espèce dans le périmètre de la zone de libération (3 observations, mars 2014), un jeune couple observé dans la municipalité de Velilla de San Antonio (2 observations, février et mars 2014), un individu adulte à Tielmes (mars 2014). Il y a donc un autre individu (pucé par GPS) venant de Castilla-La Mancha qui est établi dans la zone de Chinchón, il n'a pas été observé de comportement reproducteur (information procurée par le Life PrioriMancha).
Bien qu'il n'existe pas d'accord sur le nombre de couples qu'il y a pu avoir dans la Communauté de Madrid, les différents auteurs semblent s'entendre sur le fait que l'Aigle de Bonelli n'a jamais dû être très fréquent, même si on peut remarquer l'existence de zones où l'espèce a pu exister en grand nombre (Arroyo, 1991) :
Sur la base de ces travaux, on a pu fixer la présence d'Aigles de Bonelli à 16 couples, en prenant en compte une population de 9 (Arroyo, 1995) à 10 couples (Del Moral, 2006) pour la décénnie des années soixante-dix.
La définition de l'importance de la population et des zones où l'espèce a existé est une information capitale pour pouvoir fixer la zone potentielle de l'Aigle de Bonelli dans la Communauté de Madrid. Cependant, l'information existant sur la base des travaux de recensement précédemment cités est faible, en particulier pour essayer d'établir l'historique de chaque couple et/ou pour situer précisément les sites de nidification.
Parmi les quatre noyaux considérés : Sierra Norte, Sierra de Guadarrama et sa côte, Sierras du sud-ouest et du sud-est, les deux dernières présentent le plus grand taux d'observation. Pour cela, et pour d'autres raisons préalablement expliquées, nous réaliserons une étude plus détaillée de ces deux zones :
Par conséquent, dans la zone Sud-Ouest (ZPS de los encinares Alberche y Cofio), le lieu adéquat où sera réalisé le hacking est le tronçon connu comme xxxx. Il s'agit du même endroit que celui de l'expérience pilote.
Face à la possible occupation de la zone Sud-Est, le lieu suivant serait la propriété xxxx (ZPS Cortados y Cantiles de los Ríos Jarama y Manzanares).
Arroyo, B. y Garza, V. 1991. Informe sobre la situación del Águila Perdicera en la Comunidad de Madrid. Informe inédito para la Agencia de Medio Ambiente de la Comunidad de Madrid.
Arroyo, B., Ferreiro, E. y Garza,V. 1995. El Águila Perdicera (Hieraaetus fasciatus) en España. Censo, reproducción y conservación. Colección Técnica. ICONA. Ministerio de Agricultura, Pesca y Alimentación. Madrid.
Del Moral, J. C. (Ed.) 2006. El águila perdicera en España. Población en 2005 y método de censo. SEO/BirdLife. Madrid.
FICAS. 2008. Estudio de viabilidad en el SW de la Comunidad de Madrid para la reintroducción del águila-azor perdicera (Hieraaetus fasciatus). Majadahonda. Madrid.
FICAS. 2009. Análisis de viabilidad para la reintroducción del águila-azor perdicera (Hieraaetus fasciatus) en el Suroeste de la Comunidad de Madrid. Selección de enclaves de reintroducción. Majadahonda. Madrid.
1. Extrait de Fernández, C et Azkonna, P. 2012. Mejora del hábitat y reforzamiento de la población del águila de Bonelli (Aquila fasciata) en Navarra. Service de Conservation de la Biodiversité, Gouvernement de Navarre.
Le projet propose de concentrer les efforts d'amélioration de l'habitat et de hacking dans un ou deux territoires récemment abandonnés par l'Aigle de Bonelli en Navarre (Fernández et Azkona 2010), en maintenant l'effort sur chaque territoire pendant au moins 3-4 ans ; période minimale nécessaire pour pouvoir vérifier le retour philopatrique des aiglons libérés. Le site sera changé seulement en cas de récupération du territoire ou de difficultés imprévues. A défaut, l'effort de libération sera maintenu jusqu'à arriver à la recolonisation du territoire sélectionné et ainsi successivement jusqu'à la finalisation du programme.
Pour cela, une sélection minutieuse du lieu le plus approprié a été effectuée pour réaliser la première expérience de hacking . On a pesé le pour et le contre des différents sites envisagés pour finalement choisir le plus adéquat et ainsi pouvoir développer avec succès la première étape (hacking des aiglons élevés en captivité) mais surtout pour pouvoir atteindre le but final du projet, qui n'est autre que la récupération des territoires de l'Aigle de Bonelli dans notre Communauté.
En premier lieu, 8 sites appropriés ont été sélectionnés pour effectuer le renforcement de la population d'Aigles de Bonelli en Navarre. Cinq de ces sites sont des territoires historiques d'Aigles de Bonelli en Navarre, occupés par l'espèce jusqu'à des dates relativement récentes, et 3 autres sont des territoires où soit des individus errants ont été détectés ( Fernández et Azkona 2010), soit qui pourraient héberger a priori des couples reproducteurs ou au moins garantir le succès de la réintroduction.
Chaque site a été évalué individuellement en prenant en compte : 1°) la présence préalable de l'espèce comme reproductrice, 2°) la date approximative d'abandon, 3°) l'observation réitérée d'individus en processus de recolonisation du territoire, 4°) l'abondance de proies potentielles pour l'espèce, 5°) l'absence de risque d'accidents et/ou déprédation, 6°) les faibles perturbations humaines dans la région ou la possibilité de les atténuer, 7°) la conservation de l'habitat méditerranéen semi-boisé, 8°) le relief favorable du site pour la protection des volées d'aiglons, 9°) le niveau de protection de l'espace à échelle régionale et/ou européenne et 10°) la conscientisation et la disposition des entités locales quant à la mise en marche du programme.
Pour le choix final, on a particulièrement pris en compte la présence historique de l'Aigle de Bonelli sur le territoire, les efforts préalables d'amélioration de l'habitat relativement à l'atténuation des risques d'électrocution et de collision avec des installations électriques, la distance avec les parcs éoliens et avec les zones de nidification d'espèces prédatrices et concurrentes, la capacité de récupération de proies potentielles et la possibilité réelle de recolonisation du territoire basée sur les retours philopatriques favorisés par le Programme.
Xxxx, xxxx, xxxx, xxxx et, dans une moindre mesure, xxxx avaient en leur faveur l'existence d'un espace naturel protégé avec un plan de gestion en vigueur et leur déclaration comme Zone de Protection Spéciale au sein du réseau Natura 2000 (Directive Oiseaux 79/409/CE). Xxxx et xxxx avaient en leur faveur la reproduction de l'espèce jusqu'à des époques très récentes et en leur défaveur l'utilisation intensive des meilleurs rochers pour la pratique de l'escalade ; c'est pourquoi, comme étape préalable, il serait indispensable d'effectuer une régulation de l'activité sportive et des restrictions d'usage pour les rochers.
Xxxx et xxxx ont presque immédiatement été écartés à cause de la présence de parcs éoliens aux alentours, avec des aérogénérateurs placés à moins de 3,0 km des rochers adéquats au hacking. Au contraire, et grâce aux démarches et aux remaniements effectués ces dernières décennies (Fernández et Azkona 2004), aucun des sites envisagés n'a été exclu à cause de la présence d'installations électriques avec risques d'électrocution et/ou collision, bien que ce facteur ait été considéré comme négatif dans le cas de Falces.
Ce qui a également joué en la défaveur de xxxx, xxxx, xxxx et xxxx a été la nidification à moins de 1km des lieux adéquats au hacking de plusieurs grands rapaces, comme le Hibou royal (Bubo bubo) ou l'Aigle royal ( Aquila chrysaëtos), qui pourraient faire concurrence et même être des prédateurs des volées d'aiglons de Bonelli (Fernández et Insausti 1991)
A priori, xxxx semble posséder d'excellentes conditions écologiques pour être occupé par l'Aigle de Bonelli, cependant cela ne s'est pas fait pour deux raisons fondamentales : 1°) malgré les apparences ce n'est pas un ancien territoire et il n'a pas été fait mention ces dernières années de visites d'individus de la population flottante d'Aigles de Bonelli, ce qui pourrait indiquer l'existence d'un facteur environnemental qui nous échappe, et 2°) son accessibilité et sa visibilité sont limitées, ce qui aurait rendu difficile les travaux de terrain. Mais, tout comme xxxx et xxxx, il s'agit d'une alternative possible dans le cas où, pour des raisons pratiques ou pour la recolonisation de xxxx, il serait nécessaire de continuer le programme sur un autre site. Parmi les qualités particulièrement appréciées de xxxx, on peut retenir les suivantes : 1°) il s'agit de l'un des derniers territoires abandonnés de notre Communauté, avec la présence sporadique d'individus adultes et immatures sur le territoire jusqu'en 2010 (Fernández y Azkona 2010), 2°) sa situation biogéographique est dans une zone relativement éloignée des territoires d'Aigles de Bonelli les plus proches de la Valle del Ebro, et 3°), l'excellente disposition et la collaboration de la mairie de xxxx et de la population locale quant à la mise en marche du programme.
Parmi les quelques éléments négatifs de xxxx, nous pouvons noter qu'il y a relativement peu d'aliments (lapin et perdrix) ; c'est un élément auquel nous pensions pouvoir remédier à court terme, grâce à des apports périodiques de nourriture, et à moyen terme grâce à des actions d'amélioration de l'habitat ; mais durant le processus de hacking nous avons pu voir que cela est partiellement compensé par les importantes populations de columbidés qui font leur nids dans les pins des environs de San Pedro (Pigeons trocaz) et dans les bois du fleuve Aragón (Tourterelles communes).